EUROPE - Bye bye Britain. Les Britanniques ont choisi de quitter l'Union européenne jeudi, avec 52% des voix selon les projections, un saut dans l'inconnu qui porte un coup terrible au projet européen et à leur Premier ministre David Cameron. Il est à craindre que cette décision du peuple britannique aura des conséquences certaines sur l'économie de l'UE et celle des principaux partenaires de Londres.
Première conséquence immédiate de ce référendum: le cours de la livre sterling s'est littéralement effondré. Dans son sillage, la Bourse de Tokyo chutait de 8%, laissant présager un "vendredi noir" sur les marchés mondiaux.
En France, la position officielle du gouvernement avant le vote était claire. La Grande-Bretagne devait rester en Europe. "C'est plus que l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne qui se joue-là, c'est l'avenir de l'Union européenne", avait martelé le président français François Hollande. Pour lui, "le départ d'un pays qui est géographiquement, politiquement, historiquement dans l'Union européenne aurait forcément des conséquences extrêmement graves".
François Hollande avait évidemment en tête les risques de turbulences économiques liées à un Brexit. Est-ce que cela ira toujours "mieux" après? D'après une étude de Standard & Poor's (S&P), il peut se rassurer. La France n'est pas celle qui a le plus à craindre des conséquences du Brexit.
Pour cette étude, S&P a conçu le Brexit Sensitivity Index (BSI) qui mesure pour chaque pays les exportations de biens et services vers le Royaume-Uni rapportées au PIB, les flux migratoires dans les deux sens, les créances du secteur financier sur des contreparties au Royaume-Uni, et les investissements direct au Royaume-Uni.
Au final, S&P a retenu les 20 pays les plus exposés au Brexit. Ce classement présente l'avantage de mettre l'impact éventuel en relation avec la taille de l'économie du pays. Pour cette raison, ce sont les petits pays comme l'Ireland, Malte, le Luxembourg, et Chypre qui seront en première ligne en cas de choc sur les échanges commerciaux ou les flux migratoires. Leurs liens financiers étroits avec le secteur bancaire britannique pourraient être une grosse source d'inquiétude.
En France, ce sont les Foreign Direct Investment (FDI, les investissements directs au Royaume-Uni) qui pourraient le plus nous perturber. Les exportations ou les liens avec la place financière britannique sont finalement assez limités, en tout cas plus que l'Allemagne.
Il faut noter que la Suisse, les Pays-Bas, l'Espagne et la Belgique semblent bien plus concernés que nous. Dernière surprise, il n'y pas que l'UE qui est concernée puisque le Canada se hisse à la 16 place de ce top 20.
Pour connaître avec précision l'intrication des économies européennes avec le Royaume-Uni, voici le détail du calcul du Brexit Sensitivity Index. On y découvre notamment que nos exportations vers le Royaume-Uni représentent l'équivalent de 2% du PIB de la France.
Πηγή : Le Monde
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