Πέμπτη 8 Μαρτίου 2012

Lyon, la catastrophe...1-0

En difficulté en championnat, l'OL a essuyé une cuisante déconvenue ce mercredi soir, évincé de la scène européenne par l'Apoel Nicosie en huitième de finale de la Ligue des champions. Battus 1-0 sur la pelouse du GSP Stadium,
les Lyonnais ont baissé pavillon aux tirs au but, après les échecs de Lacazette et Bastos devant Chiotis (4-3). L'heure est grave pour le club du président Aulas.

Après une victoire 1-0 à l'aller, sur la scène européenne, la qualification est au bout du match retour dans six cas sur dix. L'OL a contribué bien malgré lui à rééquilibrer cette statistique, ce mercredi, en subissant la loi de l'Apoel Nicosie, premier club chypriote à atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions. "Nous n'avons rien à perdre et tout à gagner", avait malicieusement rappelé Ivan Jovanovic, l'entraîneur serbe de l'Apoel, avant le choc. Ses joueurs ont effectivement joué sans complexe pour saisir la chance infime qui leur était proposée à l'heure de défier ce Lyon aux allures de vieil habitué de la C1. Cet OL qui n'a pas manqué les huitièmes de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes depuis neuf ans.

Seulement ce mercredi soir, dans le bouillant GSP Stadium, chauffé à blanc par les 23 000 supporters parvenus à arracher un billet pour, dixit Jovanovic, "le match le plus important de l'histoire du club" chypriote, les Lyonnais ont littéralement tendu le bâton pour se faire battre. Alors que le président Aulas avait appelé de ses voeux "un nouvel état d'esprit" après la défaite concédée contre Nancy quelques jours plus tôt, les Gones, manifestement crispés, sont passés à côté de leur entame de match. Très vite, Charalambides, le capitaine de Nicosie, ouvrait une brèche dans la charnière rhodanienne et trouvait Manduca au second poteau pour l'ouverture du score, sous le regard impuissant de Réveillère (1-0, 9e).

"Face à l'expérience de Lyon, nous opposerons notre enthousiasme", avait promis avant coup Foivos Erotokritou, le président de l'Apoel. En l'espace de neuf minutes, ses troupes, apparues si timides dans la capitale des Gaules, avaient déjà effacé l'ardoise du déplacement à Gerland. Et Charalambides, d'un tir excentré expédié dans le petit filet (28e), puis Solari, d'une frappe au ras repoussée par Lloris (42e), de tenter d'enfoncer le clou avant le repos. Des répliques placées en contre face à un OL globalement maître du ballon mais sans solution. Si ce n'est ce coup franc plongeant d'Ederson difficilement claqué par Chiotis (25e) ou cette tête piquée du même Brésilien à la retombée d'un centre de Bastos (38e).

Chiotis fait la différence

"On se met en danger tout seul. Il faut qu'on joue plus vite vers l'avant", martelait Rémi Garde à la pause. Une bonne résolution que ses joueurs ne parvenaient pas à appliquer au retour des vestiaires. Exception faite de cette tête de Lisandro détournée par le vigilant Chiotis (72e). Aux antipodes du terrain, Lloris lui en était quitte pour deux suées froides. Une tête de Cissokho catapultée sur sa propre barre transversale après un coup franc de Sousa (56e) et une déviation dévissée de Solari, le frère de l'ancien Merengue, consécutive à un débordement - un de plus - de l'intenable Charalambides (71e).

A l'issue du temps réglementaire, les deux équipes, dos à dos au cumul des deux confrontations (1-1), prenaient donc logiquement le chemin de la prolongation. Les entrées en jeu de Gomis et Lacazette côté lyonnais donnaient davantage d'allant aux Gones, tout près de trouver la faille sur ce coup franc de Källström dévié par Paulo Gomes (93e) ou cette tête de Koné, sur un corner du Suédois suscité, captée en deux temps par Chiotis (103e). Un réveil vain, confirmé au changement de côté mais trop tardif - à l'instar de l'expulsion de Manduca (115e) - pour épargner à l'OL les affres des tirs au but. A ce petit jeu, les Chypriotes ne tremblaient pas. Surtout pas Chiotis, le portier, qui détournait les tentatives de Lacazette et Bastos après avoir joué de malchance sur le tir de Lisandro.

Contre toute attente, l'Apoel Nicosie, issu des barrages après avoir écarté au forceps le Wisla Cracovie cet été, arrache là son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions. "C'est une énorme désillusion, admettait Rémi Garde au coup de sifflet final. Mais être abattu ne nous fera pas avancer." Distancé en Ligue 1 où la victoire le fuit depuis cinq levées, Lyon n'a guère plus que les coupes nationales pour sauver sa saison. Sevré de trophée depuis 2008, l'OL affrontera le PSG le 21 mars prochain en quart de finale de la Coupe de France, puis se mesurera à l'OM en finale de la Coupe de la Ligue le 14 avril. Maigre consolation...

sports.nouvelobs.com

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